«J'ai vu le feu, je suis sorti en courant»: un rien bravache, Dawit, Éthiopien de 13 ans réfugié en Suède, s'exprime sans émotion apparente, mais l'incendie volontaire de son foyer a entaillé son espoir de vivre un jour en sécurité.
Au moins 25 centres d'hébergement pour demandeurs d'asile ont été réduits en cendre ou endommagés cette année par des brasiers allumés le plus souvent au cours de la nuit, quand dorment leurs pensionnaires. Certains comme à Örebro ont été caillassés, d'autres vandalisés. À Malung, une croix de deux mètres de hauteur a été dressée et enflammée aux abords d'une pension, rappelant un funeste rituel du Ku Klux Klan, l'organisation suprémaciste américaine. Le premier ministre social-démocrate Stefan Löfven a promis «un juste châtiment pour les lâches» dont les agissements entachent le sentiment de «fierté nationale» des Suédois. Les attentats se concentrent au sud d'une ligne traversant la capitale Stockholm, dans les régions d'immigration où l'extrême droite est la mieux implantée. C'est justement dans la ville universitaire de Lund, citadelle libérale au coeur d'un territoire conservateur, que vit Dawit, nom d'emprunt de cet adolescent dont les traits le vieillissent de plusieurs années. Pour lire la suite : http://www.lapresse.ca/international/europe/201511/24/01-4924142-en-suede-les-migrants-vivent-dans-la-peur-des-pyromanes.php
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