TRIPOLI, Liban, le 3 décembre (HCR) – Tous les matins, Ahmad prend sa mobylette et quitte son domicile situé près de Tripoli, ville du nord du Liban, pour se rendre à son travail. Il est volontaire de proximité du HCR auprès des réfugiés et apporte soutien et assistance aux réfugiés syriens vulnérables et aux résidents locaux libanais. Beaucoup d'entre eux sont handicapés.
Ahmad, 31 ans, connaît mieux que personne l'importance de son travail. Il y a deux ans, alors qu'il allait à pied voir ses parents dans sa ville natale de Zabadani, en Syrie, cet ancien ouvrier du bâtiment est touché par un tir de mortier. Il perd ses deux jambes. En sécurité au Liban où il s'est réfugié peu après, il aura aussi besoin de s'appuyer sur les uns et les autres pour traverser une période très difficile de sa vie. Avec sa femme Nazmiya, volontaire également, Ahmad parcourt les rues de Tripoli sur sa mobylette, qu'il a lui-même modifiée pour pouvoir la conduire avec ses jambes artificielles. Il apporte aux personnes dans le besoin la même aide inestimable qu'il a reçue lorsqu'il est arrivé au Liban. « Des personnes m'ont soutenu, de jeunes hommes syriens handicapés m'ont tenu la main lorsque j'ai perdu mes jambes, alors je veux faire la même chose, je veux donner en retour », confie Ahmad à des visiteurs du HCR. Le conflit syrien a provoqué l'exil de plus de quatre millions de réfugiés. Les organisations humanitaires estiment qu'une personne sur cinq souffre d'une déficience physique, sensorielle ou intellectuelle. En situation de déplacement forcé, les personnes handicapées doivent surmonter de nombreux obstacles pour accéder aux services, et les occasions de jouer un rôle actif dans leur communauté sont rares. Pour lire l'article dans son entièreté : http://www.unhcr.fr/56659c2bc.html
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