LESBOS, Grèce, 20 novembre (HCR) – Amina Yusufi, 21 ans et réfugiée afghane, sort d'une tente dispensaire au centre de réception et d'enregistrement de Moria sur l'île de Lesbos pour appeler le patient suivant. Une mère et son bébé s'avancent.
Amina écoute alors patiemment la mère qui explique que son bébé a un dérangement intestinal depuis plusieurs jours. Elle transmet ensuite l'information à un médecin bénévole. Amina Yusufi n'est ni médecin ni infirmière. Au centre d'enregistrement de Moria, où plus de 2000 réfugiés sont enregistrés quotidiennement, les quatre langues qu'elle parle en plus de sa langue maternelle, le pachto, sont essentielles à la communication entre ses compatriotes réfugiés, les migrants, les travailleurs humanitaires et les bénévoles qui viennent de partout dans le monde pour aider. « Je veux juste aider les gens et c'est ce que je fais aujourd'hui », dit-elle. Amina est arrivée par un bateau de passeurs à Lesbos dimanche. Elle avait étudié l'économie à l'Université américaine en Afghanistan à Kaboul et elle a également travaillé en tant qu'opératrice de saisie pour le Gouvernement afghan. Elle espère devenir un jour professeur ou « occuper tout autre emploi où je pourrai aider des personnes. » Pour lire l'article en entier : http://www.unhcr.fr/5653043ac.html
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