Réfugié(e)s et Déplacé(e)s : Droit, Littérature et Migration
  • À propos
  • Actualités
  • Événements
  • Appels à contributions
  • Liens
  • Bibliographie
  • Partenaires
  • Contact

RÉFUGIÉ(E)S et DÉPLACÉ(E)s : droit, littérature et Migration

Projet de recherche

Dans Le Monde : Le Maroc accepte de reprendre ses enfants des rues en Suède

1/22/2016

0 Commentaires

 
Chaque année, au moins 400 mineurs non accompagnés d’origine marocaine entrent clandestinement en Suède et déposent une demande d’asile politique. Un accord conclu le 19 janvier entre les deux pays va enfin permettre le retour de ces enfants au Maroc.Le ministre suédois de l’Intérieur, Anders Ygeman, et le président de la Chambre des représentants du Maroc, Rachid Talbi Alami, en visite à Stockholm, ont pris l’engagement d’« œuvrer de concert à un meilleur retour des ressortissants marocains ». Le royaume chérifien, longtemps réticent, est désormais « disposé à reprendre un plus grand nombre de ses citoyens », indique un communiqué ministériel suédois.
Sur un total de 35 369 mineurs non accompagnés ayant déposé une demande d’asile l’an dernier en Suède, 403 étaient marocains, à peu après autant en 2014. Une partie d’entre eux vivent dans la rue. Or ces chiffres sont inférieurs à la réalité : l’Office des migrations estime qu’un mineur marocain sur trois ou quatre disparaît dans la nature après son entrée sur le territoire scandinave, de peur de se voir refuser l’asile. Seul 4 % des demandes d’asile de ressortissants marocains ont reçu un avis favorable en 2015.
Pour faciliter les rapatriements, un comité va travailler à l’identification des mineurs marocains, a annoncé le porte-parole du ministre de l’Intérieur. Stockholm se dit prêt à« soutenir les organisations de la société civile pour permettre une meilleure réadaptation des enfants au Maroc ». Une aide en matière de « formation et d’expertise technique »est notamment envisagée.
La Suède lâche le Sahara occidentalLe déblocage des consultations sur les enfants des rues intervient quelques jours après la décision de la Suède de renoncer à étudier la possibilité de reconnaître l’indépendance du Sahara occidental. Les deux pays nient toutefois tout lien entre les deux dossiers : [le président marocain de la Chambre des représentants] « a été clair sur le fait que ça n’avait rien à voir », a affirmé un porte-parole du ministère suédois de l’intérieur.
Le Maroc propose au Sahara occidental, vaste territoire peuplé d’un demi-million d’habitants, une large autonomie sous sa souveraineté, tandis que le Polisario, soutenu par l’Algérie, réclame un référendum d’autodétermination. Les efforts de médiation de l’ONU sont dans l’impasse.
En décembre 2012, les sociaux-démocrates suédois, alors dans l’opposition, avaient fait voter au Parlement une motion demandant la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Mais depuis son retour au pouvoir, en octobre 2014, le parti de gauche semble faire volte-face. « Toute notre énergie sera consacrée à soutenirle processus de l’ONU [de médiation entre ces deux parties], a déclaré le 15 janvier la ministre des Affaires étrangères suédoise, Margot Wallström. Une reconnaissance ne favoriserait pas ce processus. La situation au Sahara occidental diffère par ailleurs de celle des États que la Suède a reconnus par le passé. »

Pour lire la suite : 
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/21/le-maroc-accepte-de-reprendre-ses-enfants-des-rues-en-suede_4851507_3212.html#Bxugg5XpwsqQcMMW.99

0 Commentaires



Laisser une réponse.

    La page Actualités est réalisée en collaboration avec la Chaire Oppenheimer en droit international public et avec François Crépeau (Université McGill).

    Archives

    Juillet 2017
    Mars 2017
    Septembre 2016
    Février 2016
    Janvier 2016
    Décembre 2015
    Novembre 2015
    Octobre 2015
    Janvier 2015

    Photo
    Photo

    Flux RSS

À propos
Actualités
Contact

Projet de recherche basé à Montréal et à Toronto se penchant sur l'écart entre les représentations des migrants et des réfugiés et leur réalité juridique.
  • À propos
  • Actualités
  • Événements
  • Appels à contributions
  • Liens
  • Bibliographie
  • Partenaires
  • Contact