Ces prochaines semaines, si tout va bien, nous accueillerons plus de 7000 réfugiés en provenance de la Syrie, sans compter des milliers d’autres venus d’un peu partout. Certains sont parrainés par des particuliers (souvent des membres de leur famille) alors que d’autres le sont par l’État. À cette fin, il existe un réseau d’organismes communautaires mandatés par le ministère de l’Immigration pour les accueillir. Ces organismes font un travail remarquable pour intégrer à notre société ces nouveaux arrivants qui deviennent par la suite un apport important à notre culture et à notre économie. Ils craignent cependant de finir par manquer de fonds en raison des compressions gouvernementales.
L’un de ces organismes est le CREDIL, le Comité régional d’éducation pour le développement international de Lanaudière. « À la base, nous sommes un organisme de solidarité internationale », explique Claudia Cobos, chargée de programmes « Immigration » au CREDIL. « Notre première sphère d’intervention, c’est l’éducation populaire à la solidarité internationale dans la région de Lanaudière. La deuxième, c’est l’organisation de stages et de séjours à l’étranger afin de permettre aux gens d’ici de faire une première expérience en coopération internationale. Et le troisième volet, c’est l’accueil et l’installation des personnes réfugiées et immigrantes. C’est le volet dont je m’occupe », dit-elle avec enthousiasme. Le CREDIL a par conséquent été mandaté par le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI) pour réaliser l’installation, l’intégration et l’accompagnement des personnes immigrantes qui arrivent à Joliette. C’est ainsi que, lorsque des réfugiés se posent à Montréal, un premier organisme les achemine là où il a été décidé qu’ils s’installeraient. « Mon travail commence au moment où ces personnes arrivent à Joliette, à l’hôtel où elles logeront », raconte Claudia Cobos. Elles y sont hébergées cinq jours, le temps pour elle de leur trouver un logement. « Je dois aussi faire les premières démarches d’installation : leur procurer un numéro d’assurance sociale, les inscrire aux services sociaux, notamment à l’assurance maladie et à l’aide sociale (puisque, dans un premier temps, elles en recevront). » Il faut aussi leur procurer des meubles et acheter tout ce qu’il faut pour vivre quelque temps. « C’est ce qu’on appelle de l’accueil et de l’installation, ce qu’on fait durant la première semaine, au maximum, puisque c’est le temps que nous accorde le ministère », précise Mme Cobos. Pour lire l'entièreté de l'article : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/457401/le-bel-exemple-de-l-accueil-des-refugies
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Juillet 2017
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